Berenice S. Lockhart
Messages : 2 Date d'inscription : 06/04/2010 Age : 32
| Sujet: Berenice Lockhart ; don't let men walk on your feet ; uc Mar 6 Avr 2010 - 22:11 | |
| Berenice Scarlett Lockhart
(c) White Rabbit - Keira Knightley
«Le bottin mondain est, en Angleterre, le plus extraordinaire ouvrage de fiction.» Oscar Wilde Nom : Lockhart Prénoms : Berenice Scarlett Date et lieu de naissance : le 06/07/1816 à Llanelli. Origines : Anglaises & Galloises. Métier, statut et/ou titre : Médecin. Rang : Petite bourgeoisie. Lieu de Résidence : Londres. «Vivre est la chose la plus rare. La plupart des gens se contente d'exister.» Oscar Wilde
Ma chère Jane,
J’ai bien reçu votre missive concernant le décès de notre bien-aimé père, et j’en suis très émue. Je peux d’ores et déjà vous assurer de ma présence lors de la veillée funèbre. Je pars dés que l’état de ma patiente est stabilisé. Elle n’a que six ans, et je ne peux me résoudre, même pour Papa, à l’abandonner, même si elle semble être en rémission. Je confierai le soin à mon cher Adrian de s’occuper des autres patients durant mon absence. Vous comprenez bien que je ne peux pas rester très longtemps parmi vous.
Oh, quelle tragédie frappe notre famille ! Après la mort de Maman il y a neuf mois, ma blessure au cœur n’était pas tout à fait cicatrisée, et il semble qu’elle se soit rouverte, plus béante que jamais. Quand j’ai lu les mots que vous m’aviez adressé, j’ai eu du mal à contenir mon émotion. Tous les souvenirs de notre enfance m’ont assaillie avec une telle force… ! Papa m’a énormément apporté dans la vie, sans lui je ne serais pas celle que je suis aujourd’hui. Tu sais qu’il m’a énormément soutenue lorsque j’ai passé mon diplôme de médecine. J’étais l’une des seules, pour ne pas dire la seule, femme de notre promotion, et cela m’avait valu des critiques de la part de certains. Vous souvenez-vous de Mr Evstigney ?
«La pensée, en Angleterre, n'est pas une maladie contagieuse.» Oscar Wilde Ce que votre personnage pense de Londres : Berenice est à Londres depuis qu'elle a obtenu son diplôme de médecin. Elle aime cette ville assez cosmopolite, et donc plus ouverte que les campagnes anglaises, malgré la force des préjugés. Ce qu'elle aime moins, c'est le fait que les plus démunis côtoient les plus grands sans que ces derniers daignent s'intéresser à eux. C'est tout à fait révoltant selon elle. De plus, Berenice essaie de changer quelque peu la mentalité des Londoniens, et parfois, ça marche. Bien entendu, elle n'a pas que des amis à Londres à cause de son métier et de son féminisme affiché, mais quelque part... Il vaut mieux la haine que l'indifférence, n'est-ce pas ? Pour résumer, la jeune femme aime Londres, mais il n'empêche qu'elle soit révoltée qu'une telle ville puisse être également un lieu de telles disparités sociales... D'un quartier à l'autre, on peut passer de somptueux manoirs urbains à de véritables ghettos, au sens de l'époque, c'est-à-dire des immeubles vétustes dans lesquelles des familles nombreuses s'entassaient. Evidemment, cette promiscuité est synonyme d'épidémies et de manque d'hygiène et d'intimité... Il est clair que n'importe où dans la ville, quelque soit l'orgueil masculin, on a besoin d'elle. «On devrait toujours être légèrement improbable.» Oscar Wilde Prénom ou pseudo : Marine. Age : 18 ans. Code : U.c. Votre époque favorite ? 19ème. Votre disponibilité (sur 7) : Je ne sais pas, ça dépend des semaines. Mais je dirais 3. Où avez-vous connu Victorian Times ? Par Scar' (a) ou Prudence si je devine bien ! | |
|