The Dandy's Portrait
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 'Foreigners will never be welcome'

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The Dandy
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MessageSujet: 'Foreigners will never be welcome'   'Foreigners will never be welcome' Icon_minitimeMar 14 Sep 2010 - 18:31

'Foreigners will never be welcome'

'Foreigners will never be welcome' Scnario2



Ladies in Lavender, Joshua Bell

Affaiblie par de rudes combats, blessée, sacrifiée par son peuple au mépris de toutes les traditions, l’Espagne souffrait. Il sembla que l’éternel conflit entamé en 1808 lorsqu’il fallut se battre pour la liberté ne devait jamais se finir. L’empire fut disloqué, et le chaos, l’horrible chaos ne cessa alors d’entraver l’âme de ce peuple si fier. Le courage, la force de caractère si souvent prêtés aux espagnols semblèrent s’émailler dans les âmes les plus fragiles et certains commencèrent à accepter l’exil comme seul remède à leur cœur brisé.

Un soir de Mai, la guerre répandit son mortel venin dans les rues de Toíra et, de la jolie petite ville du sud de Barcelone, il ne resta bientôt plus qu’un champ de ruines enflammées. Ce jour-là, Cristina Georgina Helen Mary Barry et sa demoiselle de compagnie, Tisca Lázaro, auraient pu être au nombre des victimes, si elles ne s’étaient pas absentées quelques heures. Tout le village semblait s’être mué en un long gémissement de désespoir et la liste des morts dépassa l’entendement. La tante de Mlle Barry était de ceux-ci, et, portant le deuil de cette parente tant aimée, la jeune duchesse quitta l’Espagne sur le premier navire en direction du pays de son père, en compagnie de Tisca et d’un étranger, John Brown.

Cet aventurier d’une trentaine d’années était connu du monde littéraire pour ses récits piquants, à l’ironie tranchante et à la conception franche de la liberté. Il s’était fait un nom, et ses livres se vendaient très bien, notamment dans la classe bourgeoise, avide de nouveauté et d’exotisme. Il est connu depuis longtemps que l’exotisme a quelque chose d’attirant, d’envoûtant… et Mr Brown l’apprit à ses dépends. On connait tous le charme brûlant des belles espagnoles aux courbes idéales et au regard chaleureux. On sait combien il est difficile de résister à une telle créature, surtout quand elle se met en chasse. Et le pauvre John tomba tout entier dans les filets d’une passion dévorante pour la belle Tisca. Leur amour démesuré devant rester secret, ils s’efforcèrent dès lors de le cacher, même aux yeux de Cristina qui fit semblant de ne rien voir.

Récemment installée à Londres, doublement en deuil suite au décès de son père, quelques jours avant son arrivée sur le sol anglais, Mlle Barry est une héritière minutieuse. La fortune accumulée par cet héritage fut disloquée et elle en envoya près d’un huitième à des œuvres de charité. Son installation dans la capitale fit rapidement courir de nouvelles rumeurs, dont l’origine ne fut autre que Mme Anthelmine Donaldson, femme d’un médecin reconnu, prétentieuse et ridicule. Cette Mlle Barry, que personne n’a vu depuis près de trois mois qu’elle est arrivée, vit sous le même toit que son idole absolue, John Brown. Est-ce là un comportement digne d’une jeune femme de la haute société ? Anthelmine est catégorique, elle déteste cette fille, sans même la connaître, et est prête à tout pour s’attirer les faveurs du bel écrivain, sans savoir qu’elle se trompe de cible…

S’aligne sur la position de cette détestable bourgeoise, et bien qu’en méprisant tous ces racontars ridicules, le célèbre ami de Mr Barry. Lawrence Dewey, ayant eu l’honneur de rencontrer la jeune duchesse à son arrivée, la juge bien naïve et bien puérile pour gérer ainsi les affaires de la famille. Désigné par le père comme conseiller auprès de la jeune femme, il a fait la promesse de veiller sur elle. Mais il lui semble alors qu’il se trouve à côté de la plus parfaite idiote et ignorante qu’il n’ait jamais vu. Il ne peut s’empêcher de la regarder de haut et de la dédaigner pour sa simplicité de caractère et ses airs trop gentils. Cependant, pour tenir sa promesse, il veille au grain et s’efforce de faire taire Anthelmine et ses rumeurs de mauvais goût sur la jeune femme.



Cristina G. H. M. Barry (Abby Cornish)
Tisca Lázaro (Jena Malone)
John Brown (Joseph Gordon-Levitt)
Anthelmine Donaldson (Jessica Biel)
Lawrence Dewey (Henry Cavill)



Scénario et rôles écrits par Cristina G. H. M. Barry
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MessageSujet: Re: 'Foreigners will never be welcome'   'Foreigners will never be welcome' Icon_minitimeMar 14 Sep 2010 - 18:32

Cristina G. H. M. Barry
ft. Abbie Cornish


21 ans

Généreuse et attachante, la jeune Mlle Barry était la seule héritière de Mr Lysender Barry. Elle ne l’a cependant pas connu, et son éducation a été entièrement assurée par sa tante maternelle, espagnole et catholique. Son père espérait se remarier et avoir d’autres enfants, mais n’en eut jamais l’occasion et se trouva contraint de tout léguer à sa fille unique. Cristina n’avait jamais demandé à être duchesse, sa simplicité d’âme et sa sensibilité s’accorde mal avec la cruauté de ce monde d’hypocrisie et de haine dans lequel elle se retrouve soudainement immergée. Elle aime l’Espagne, et cette Angleterre, grise et pluvieuse lui font ressentir encore plus cruellement sa solitude et son douloureux exil. Mais il ne faudrait pas, chers amis, que vous la pensiez faible ou ignorante. Cristina est cultivée et possède un caractère décidé, inflexible et profondément ancré dans le souvenir d’un abandon qui la traumatise encore. Elle s’occupe des autres pour oublier sa propre existence et n’a jamais pris le temps de considérer sa vie comme étant importante. Elle se noie dans la religion et dans le deuil pour ne pas affronter la société londonienne qui, elle le sait, l’attend au tournant, prête à lui sauter dessus comme une meute de loups affamés sur une brebis égarée. Mais le temps de deuil exigé arrive bientôt à sa fin, et il faudra bien un jour se lancer dans l’arène. Elle sait qu’il y recevra l’assistance du vieil ami de son père, Mr Dewey, et cependant il lui semble que cet homme, sombre et hautain, ne lui fait aucune confiance et pire, qu’il lui reproche d’être là. Un tel sentiment d’hostilité à son égard effraie légèrement la jeune femme qui se demande si cet homme est un ami ou un ennemi…

(c) Menthe


Tisca Lázaro
ft. Jena Malone


23 ans

Oh, on connait les rumeurs disant que les espagnoles sont de fortes têtes. Et Tisca en est une, c’est certain. Pire caractère, vous ne connaissez pas. Insupportable, jalouse, colérique, possessive, elle peut être la plus terrible des compagnies quand elle veut. Oui, mais elle est une amie si loyale et fidèle qu’elle a acquit l’entière confiance de Mlle Barry, qui lui a même confié, à leur arrivée à Londres, le recrutement des domestiques. Une tâche que Tisca prend peut-être trop au sérieux, car elle a déjà recalé plus de la moitié des candidats, et le bruit court vite sur ses exigences. Quand à son aventure avec John Brown, elle s’efforce de la garder secrète, et oublie bien souvent qu’il risque de se lasser de son caractère impulsif et trop entier… Cependant, Tisca est précieuse, que ce soit pour John, qui l’aime passionnément, ou pour Mlle Barry. En effet, capable de se faufiler presque n’importe où, elle glane des informations sur les nouveaux voisins de sa jeune amie et est au courant de toutes les rumeurs qui tournent en ville. Rien ne lui échappe ! Une vraie commère, si l’on peut dire. Sans vous cacher qu’elle prend un vilain plaisir à extirper les pires secrets de chacun, se trouvant parfois dans d’étranges situations…

(c) Menthe


John Brown
ft. Joseph Gordon-Levitt


29 ans

Notre jeune américain finissait son tour du monde quand il embarqua avec Mlle Barry et Tisca pour l’Angleterre. Il était fauché et monté à bord clandestinement. Il bénit encore cette mésaventure qui lui a fait rencontrer la plus belle créature jamais parue devant ses yeux. Enfin, il bénissait, car Tisca s’avère plus difficile à vivre qu’il n’en paraisse. Il comptait reprendre un navire en direction des Etats-Unis quand Mlle Barry lui proposa l’hospitalité dans sa nouvelle maison londonienne. Il n’accepta que par politesse, et en profite pour mettre de l’ordre dans les notes prises durant son périple. Cependant, Londres ne lui parait plus si intéressante depuis qu’une folle le traque sans arrêt, le suivant dans les rues, allant même parfois jusqu’à lui adresser quelques compliments mielleux et exaltés à l’oreille avant de disparaître. Il ne le supporte plus, se sent toujours observé mais n’a pas encore réussi à voir le visage de cette femme qui transforme petit à petit sa vie en un cauchemar grandeur nature. Son caractère colérique et impulsif ne tolère pas cette intrusion dans sa vie privée, qu’il prend comme une attaque à sa liberté et il le regrette d’autant plus que son aventure avec Tisca bat de l’aile à cause de la jalousie de cette dernière, à qui il n’a pas raconté sa mésaventure, et qui se doute malheureusement de quelque chose... Mais il est bien déterminé à découvrir qui le suit de la sorte et à réduire la réputation de cette dernière en bouillie quand il en aura connaissance.

(c) Menthe


Anthelmine Donaldson
ft. Jessica Biel


30 ans

Epouse d’un grand médecin londonien, elle se prend pour plus estimable qu’elle ne l’est vraiment. Jamais femme de la haute bourgeoisie n’aura autant essayé de s’intégrer au monde de l’aristocratie. Elle a créé son propre salon de lecture et invite d’autres bourgeoises de son niveau de vie, méprise les pauvres et se croit supérieur à quiconque est plus pauvre qu’elle. Mais c’est une reine dans son domaine, il n’y a pas à dire. Les trois quarts des rumeurs de Londres partent de chez elle. Cependant, on note une baisse d’activité chez elle, car si elle s’acharne sur le cas de la nouvelle venue « fantôme », elle passe désormais plus de temps à suivre son idole absolue, John Brown. Et comme elle déteste Mlle Barry pour l’avoir chez elle ! Oh, mais il sera à elle, c’est chose certaine pour Mme Donaldson, elle écrasera cette petite duchesse avec ses fausses rumeurs, elle détruira sa réputation et sa crédibilité, et alors John Brown sera à elle. Elle ne sait pas encore qu’elle se trompe de cible et qu’elle risque d’en payer lourdement le prix…

(c) Menthe


Lawrence Dewey
ft. Henry Cavill


33 ans

Lawrence est veuf. Depuis presque 4 ans. Son épouse, la douce Fanny, était la seule à le connaître vraiment, en dehors de son vieil ami de toujours Mr Lysender Barry. Aujourd’hui, pour la seconde fois, il subit les contrecoups d’un deuil avec flegme et en feignant l’indifférence. Jamais il ne s’était remis de la mort de son épouse, et son ami était le dernier rempart qui le séparait de la dépression. Il est connu pour son calme olympien et pour ses manières de gentleman inégalables. Très respecté, il n’a cependant jamais manifesté de réel intérêt pour les occupations mondaines qu’on attribue si souvent aux nobles, préférant quand à lui se perdre dans la littérature, seule chose à laquelle il témoigne de l’intérêt. Il a promis à Mr Barry sur son lit de mort qu’il s’occuperait de sa fille et veillerait sur elle. Mais il lui semble désormais que personne ne pourra contrôler cette tête de linotte trop généreuse pour avoir quelques notions d’économie. Il la méprise, il la dédaigne, pour sa ressemblance de caractère avec son épouse si douce et si aimante. Il la hait d’autant plus qu’elle ne l’écoute pas et n’en fait qu’à sa tête. Mais s’il y a quelqu’un qu’il déteste plus encore, c’est Mme Donaldson, et il saura la faire taire, quand le moment viendra pour Mlle Barry d’entrer dans le monde.

(c) Menthe
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